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at the end of the sentence, it rotted

Alors que le langage inclut et exclut certaines personnes en fonction de qui parle et qui ne parle pas, at the end of the sentence, it rotted est une installation sonore en transformation qui réfléchit aux conditions diasporiques du langage. 

S’inspirant de l’histoire des langues construites, l’installation consiste en des abstractions de systèmes d’écriture qui, avec le son, se transforment constamment et évoluent, tout comme l’eau qui y est pompée et s’inverse au bout de 8 heures.  

En tant qu’étranger à une langue, tout mot écrit ou parlé n’est que graphisme et phonétique ; une relation asémique car on est incapable de saisir le sens des mots. Par des processus organiques et asémiques de rouille et de décomposition, at the end of the sentence, it rotted recherche une langue qui inclut tout le monde. C’est un retour à une époque pré-linguistique, où le son et le toucher sont prédominants. Un retour à une époque où les mots n’étaient pas encore le moyen de communication dominant. 

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Cecilie Fang est une artiste anti-disciplinaire et une écrivaine chinoise et danoise actuellement installée à La Haye. Son travail est une recherche auto-ethnographique continue, dans laquelle elle étudie les structures de pouvoir à travers et avec le langage.

Elle s’intéresse aux conditions diasporiques du langage et au pouvoir qui se cache derrière l’alphabétisation et l’impossibilité de parler. Par le biais de micro performances de matériaux et de leurs processus organiques, elle médite sur d’autres façons de parler – en considérant la production de sens comme n’étant pas fixe, mais ouverte et orientée vers le processus – et vise à créer des œuvres explorant des écosystèmes linguistiques spéculatifs.